Un salarié dont le licenciement a été déclaré nul peut renoncer à sa réintégration sans perte du droit à réparation du préjudice subi

Relations individuelles de travail
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Alors qu'elle était en congé de maternité, une salariée a fait connaître à son employeur son désir de prendre un congé parental d'éducation après la naissance de son deuxième enfant. L'employeur a refusé la demande et a licencié la salariée pour faute grave résultant d'un abandon de poste. Dans un arrêt du 31 octobre 2008, la cour d'appel de Douai a rejeté la demande en paiement de rappel de salaires jusqu'au jour de la réintégration effective et des congés payés afférents. Les juges du fond ont retenu que, suite au jugement de nullité du licenciement par le conseil de prud'hommes, Mme X. qui aurait dû reprendre ses activités à la demande de son employeur et qui s'en est abstenue, est à l'origine de son préjudice, et qu'aucun salaire ne lui est donc dû, celle-ci ayant refusé la réintégration (...)

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