Congrès ECF 2019 : défendre les cabinets libéraux

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Le congrès annuel du syndicat ECF a ouvert ses portes lundi 1er juillet à Deauville. Son Président Jean-Luc Flabeau a pris la parole pour introduire l’événement. L’occasion de rappeler son point de vue sur l’action des institutions nationales et formuler le programme ECF dans la perspective des prochaines élections ordinales.

La station balnéaire de Deauville accueille en ce moment le congrès national ECF. Lors de la plénière d’ouverture de cet événement, le Président du syndicat Jean-Luc Flabeau a livré son regard – pour le moins critique – sur les mandatures actuelles au Conseil supérieur et à la CNCC.

ECF dénonce un « échec total » des institutions nationales

Il est vrai que la période s’avère complexe pour le monde du chiffre, entre les mutations technologiques et les récents développements liés au PACTE. A propos de ce dernier, le Président Flabeau s’exprime sans détour : « Jamais dans l’histoire de notre profession n’est advenu un tel cataclysme lié à un texte. » On sait en effet que la perte est évaluée à 150 000 mandats de commissariat aux comptes.

Le syndicat ECF regrette par ailleurs le manque d’influence, de son point de vue, des institutions ordinales auprès des pouvoirs publics. « Le Conseil supérieur et la Compagnie nationale n’ont aucune écoute de la part des ministères » déplore ainsi Jean-Luc Flabeau, faisant là encore écho à l’épisode du PACTE.

Ce dernier a également critiqué la promesse du conseil mise en avant par le CSOEC, c’est-à-dire l’idée que les cabinets puissent développer de manière significative leur chiffre d’affaires grâce aux missions à forte valeur ajoutée. Un chiffre que l’on attend toujours selon le syndicat. Sachant toutefois que cette perspective de développement appelle sans doute un temps plus long que celui d’une seule mandature.

« Je veux que notre syndicat gagne les prochaines élections ! »

Critique, ECF l’est donc résolument et de manière frontale. Et pour cause, la campagne pour les prochaines élections ordinales est aujourd’hui clairement lancée.

« Je veux que notre syndicat gagne les prochaines élections ! » martèle ainsi Jean-Luc Flabeau. Avec comme ligne de conduite, la défense des cabinets libéraux mis en opposition avec les grandes organisations, F3P en tête : « ECF a toujours défendu l’exercice libéral, où l’homme domine les structures ».

Le syndicat souhaite également œuvrer pour le bien commun de la profession : « Ce qui nous réunit ici à Deauville, c’est la passion de notre métier. Cette passion constitue notre bien commun » a ainsi déclaré le Président Flabeau.

Hugues Robert

 

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