10 mesures pour l'emploi des jeunes, c'est bien... 5 propositions efficaces et applicables, c'est mieux !

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recherche-emploiEn même temps que l'annonce de François Hollande sur ses 10 mesures pour l'emploi, Qapa.fr, 1ère plateforme digitale de travail en France, présente 5 propositions simples à mettre en place et immédiatement efficaces pour lutter contre le chômage des jeunes. 

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"Ce 18 janvier 2016, François Hollande doit annoncer 10 mesures pour l'emploi des jeunes. Si l'action semble être louable, nous voulons de notre côté montrer que 5 propositions suffisent. 5 mesures très faciles à mettre en place et capables à elles-seules de minimiser la plupart des problèmes liés au chômage des jeunes." Stéphanie Delestre, co-fondatrice de Qapa.fr

Réduire le chômage des jeunes en 5 mesures, 3 mois et 0 euros

#1 - La rémunération des apprentis, tu simplifieras !
La première mesure concerne la rémunération des apprentis qui doit être simplifiée et calquée sur la rémunération légale des stagiaires. En baissant le salaire légal des apprentis, on facilite l'apprentissage dans les TPE/PME. Celles-ci peuvent ainsi recruter plus facilement des apprentis, comme elles le font aujourd'hui avec les stagiaires.
Pour rappel : Aujourd'hui, un apprenti de 18 ans est rémunéré 597,58€/mois la 1ère année (soit 1195,16€/mois net équivalent temps plein), 714,18€/mois la 2ème année (soit 1428,36€ net équivalent temps plein) et 947,39€ la 3ème année (soit 1894,78€ net équivalent temps plein) alors que l'apprenti arrive dans l'entreprise sans aucune compétence et que la société doit s'adapter à son rythme scolaire et d'examens. Un stagiaire est, quant à lui, rémunéré 554,80euros/mois.

#2 - La limitation du nombre de stagiaire en entreprise, tu supprimeras !
Pour faciliter l'insertion professionnelle et l'accès au premier emploi, il est vital de supprimer le décret relatif à l'encadrement des stages publié au Journal Officiel le 28 octobre 2015 qui limite le nombre de stagiaires par entreprise. En effet, le stage, et plus particulièrement le stage de fin d'étude, est la porte d'entrée principale au premier emploi.
Pour rappel : Pour les entreprises de moins de vingt salariés, il est désormais interdit de signer plus de trois conventions de stage simultanément. Pour les entreprises de vingt salariés ou plus, le quota se situe à 15% de l'effectif total « arrondi à l'entier supérieur ».

#3 - Les charges pesant sur les TPE/PME, tu allègeras !
Il est facilement possible d'alléger, voire de supprimer totalement, les charges qui pèsent sur les TPE/PME lorsque celles-ci veulent embaucher des apprentis, comme c'est déjà le cas pour les stagiaires. Ces allégements permettront de faciliter la création de nouveaux postes et ainsi d'embaucher plus de juniors en entreprise.

#4 - L'insertion, tu privilégieras !
Les grosses entreprises françaises doivent privilégier l'embauche des stagiaires et apprentis qui se trouvent dans leur secteur géographique (notamment pour les Zones de Sécurité Prioritaires de première, deuxième et troisième vague).
Par exemple, une entreprise dont le siège social se situe à Clichy devrait embaucher en priorité des stagiaires et apprentis qui habitent dans cette zone géographique.

#5 - Un rapport de stage efficace, tu rédigeras !
Pour tout stage effectué, la rédaction d'un rapport par le recruteur devrait être obligatoire, en particulier pour les stages de fin d'étude. Ce rapport devrait être clair et concis afin de mettre en avant les compétences acquises par le stagiaire durant sa mission. Inversement, le stagiaire aurait aussi la possibilité d'évaluer l'entreprise qui l'a reçu. Ce rapport ferait office de « recommandation » pour la personne concernée et lui permettrait ainsi de compléter positivement et concrètement son CV et ses lettres de motivation. 

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