Le risque de fraude en entreprise en France

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Publication d'une étude conjointe de la société internationale d'assurance-crédit Euler Hermes, et de l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) sur la fraude et ses conséquences et enjeux pour les entreprises.

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Une étude conjointe de la société internationale d'assurance-crédit Euler Hermes, et de l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) menée auprès de 150 directions financières sur le risque de fraude en entreprise en France, présente les principales caractéristiques des phénomènes de fraudes interne et externe (cybercriminalité, notamment) dont sont victimes les entreprises et les impacts sur ces dernières.

Dans le top 3 des tentatives de fraude, celle du "faux président" arrive en tête, 55 % des entreprises déclarant en avoir été victimes. Suivent d’autres typologies de fraude s’appuyant sur l’usurpation d’identité : les "faux fournisseurs" (47 %) ou encore les "faux banquiers, avocats, commissaires aux comptes… " (35 %). Les cyber-fraudes telles que les intrusions dans les systèmes informatiques représentent également un risque de taille (32 % des répondants). A noter, 18% des entreprises déclarent avoir été victimes de tentatives de fraudes internes.

Pourtant, malgré ce phénomène, l’étude souligne que 46 % des entreprises n’ont pas en place de dispositif dédié à la lutte contre la fraude et 68 % des répondants ne disposent pas de plan d’urgence en cas de fraude avérée.

Avec la professionnalisation des fraudeurs et l’évolution des nouvelles technologies, le risque de fraude reste imprévisible ; ainsi, 30 % des entreprises interrogées n’ont pas réussi à déjouer toutes les tentatives de fraude (contre 20 % en 2014).

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